lundi 2 décembre 2019

BMW fête ses 40 ans.


Retour sur un voyage en BMW en Afrique du Sud…

Anthony vous fait partager ses impressions suite à son récent voyage en Afrique du Sud.


Loueur de motos en Corse, j’ai régulièrement l’occasion d’enfourcher l’une de mes BMW. Actuellement, nous proposons à la location des 800GS, 800R, 850GS, 750GS, 1200GS et 1250GS. Nous disposons de modèles Adventure mais ils sont réservés aux plus grands. Etant petit, je me fais un plaisir de rouler sur la 750 qui n’a plus rien à voir avec la 700 qui l’a précédée. Les anciens modèles étaient sympathiques mais rouler sur la 750, c’est autre chose. Plus coupleuse, équilibrée et légère, elle est extrêmement facile à prendre en main.
En bord de mer

C’est pourquoi j’ai choisi ce modèle lors du tout dernier voyage que nous avons organisé en Afrique du Sud en Octobre. Nous avions dans le groupe plusieurs 750, 850 et 1200 et 2500 km à faire sur un mix de routes et de pistes.


Les motos toutes options demandent un peu de temps d’adaptation. Comprendre l’ordinateur de bord, ses fonctionnalités… Au début, j’étais plutôt dubitatif, me disant que j’aurais préféré une bécane toute simple sans cette complexité électronique et l’idée d’ouvrir le manuel d’utilisateur en roulant pour trouver le bon mode de roulage ne m’enchantait pas trop….
Sur la piste

C’est en fait l’arrivée abrupte d’une piste en terre non attendue au pied du célèbre Swartberg qui m’a ouvert l’esprit. Alors que je regardais du coin de l’œil des autruches batifoler, débouler à 110 km/h après un virage bien goudronné sur une piste alors qu’on ne s’y attend pas à de quoi vous raidir sur la moto. Coup de bol pour moi, la GS était équipée d’un shifter. A la vitesse où j’allais, je m’attendais à ce que la roue arrière parte dans tous les sens et j’ai été incroyablement surpris de la souplesse du rétrogradage sur terre et gravier. La moto a décéléré très vite sans le moindre sursaut… C’est là que j’ai commencé à tester les fonctionnalités de ma moto.
En parcourant les régions viticoles

Le mode enduro a, par exemple, été un vrai bonheur sur toutes les pistes. La belle montée du Col de Swartberg, le plus réputé du pays et considéré comme l’un des plus beaux au monde se fait sur terre et gravier. Les arrêts photos obligés à la vue des paysages nous ont permis d’échanger sur les capacités des motos et rapidement, tout le monde s’est senti à l’aise, du pistard au néophyte. La descente dans la Vallée pour rejoindre notre superbe hôtel colonial de Prince Albert a été un pur bonheur. Le lendemain, 50 km de piste en évitant les varans ont achevé de nous convaincre que les GS étaient parfaites sur ce terrain.
Du goudron à la piste...

De nouveau sur route, il suffisait de changer le mode de conduite et d’ouvrir les gaz pour voir défiler les kilomètres en toute facilité. Pas compliqué !
Certains de nos hébergements sont de magnifiques fermes auberges où les produits du terroir sont mis en avant. Les distances à l’américaine font que pour les atteindre, des kilomètres de pistes doivent être traversés et la GS s’est avérée parfaite pour nous permettre de rejoindre ses lieux peu connus et peu fréquentés. Alors, se retrouver loin de tout le soir pour un braai (le barbecue sud-africain, une véritable institution) arrosé d’un des excellents vins locaux présentés par notre charmante guide locale aussi experte en vins du pays… Que rajouter ? C’était le bonheur à l’état pur.
Le Braai

Enchaîner le matin par un arrêt devant des fresques murales datant des bushmens et connues uniquement du propriétaire de la ferme en passant par d’étroites pistes sur sa propriété font aussi démarrer la journée en fanfare.
Fresque des Bushmens

Après les fermes d’Autruche et une omelette où un seul œuf correspond à 24 œufs de poule (attention à ne pas dire deux quand on vous demande le nombre d’œufs pour votre omelette matinale) c’est l’arrivée dans un lodge clôturé servant aussi de réserve pour animaux où les girafes ont la priorité. Nos motos font sensation devant les hébergements colorés.
Ferme d'autruches
La qualité du freinage, des modes de conduite bien adaptés ont fait que chacun aura pu se faire plaisir et cela en duo ou seul. Que cela soit pour atteindre la pointe sud de l’Afrique, sur l'enchaînement des 7 cols non carrossables de la côte ou dans le Grand Karoo, les motos ont su s’adapter partout. Sur la Garden Route, nous avons eu droit à un déluge avec en une journée l’équivalent d’un mois de pluie habituel. En plus de nous permettre de découvrir les nouvelles tenues de pluie jaune fluo du poussin Bruno et de Catherine, nous avons roulé dans des conditions difficiles sur route et sur piste. Et aucun manquement n’est à signaler au niveau des motos.
Ces aides à la conduite qui me paraissaient superflues nous ont, au final, permis de petit excès à avoir une banane d’enfer pour le reste de la journée ! Nous nous plaignons en permanence de l’arrivée massive de technologie sur les nouvelles motos mais le plaisir apporté dans des conditions difficiles permet de mieux profiter de sa moto et de l’environnement. Nous avons traversé des forêts d’Eucalyptus, de nombreux cols non carrossables, suivi la fameuse Garden Route, roulé dans des réserves animalières, évité des babouins, kudus, tortues et autruches. Les BMW se sont sorties de quasiment toutes les situations. Seul Pascal n’a pas réussi à faire un demi-tour sous une pluie battante dans 30 cm de boue et s’est retrouvé allongé sous sa moto. Tout cela pour impressionner sa dulcinée mais cela n’a pas marché !
Le long de l'océan

Alors l’Afrique du Sud à moto, oui, c’est une certitude. Et en GS bien équipée, oui aussi ! 

On y retourne d’ailleurs dans quelques mois, des candidats ? 

Alors venez découvrir nos séjours en Afrique du Sud....


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